J’ai effectué un périple en kayak de mer de 3700 km entre la Tunisie et Bruxelles afin de demander à l’Europe un changement de la situation migratoire actuelle. J’ai aussi dénoncé les fonds publics européens qui sont détournés par les directeurs de centres de rétention privés avec la complicité de politiciens corrompus et mafieux. Ces détournements de fonds portent préjudice aux réfugiés dans les centres mais aussi à nous européens, puisque ces sommes d’argent viennent de nos impôts. Actuellement et après avoir passé 10 mois au Parlement européen à Bruxelles, le mouvement citoyen que j’ai crée «kayak pour le droit à la vie» est en train de former une collectif d’eurodéputés de tous partis et de membres de la société civile et religieuse. Le but de cette démarche est de demander aux chefs d’états européens de trouver une politique migratoire commune à tous les pays membres de l’Union. Cela permettrait à l’Europe de montrer l’exemple en remettant l’humain à la première place. Elle retrouverait ainsi le contrôle de ses fonds publics mais surtout, elle sauverait la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.

Je ne défends pas la cause des migrants seulement. Je défends aussi les droits des européens. Ceux-ci ne savent pas que ce sont des milliards d’euros qui disparaissent tous les ans, dans les dépenses reliées à l’Immigration en Europe. Je ne suis ni pro ni contre l’immigration. Je voudrais que l’on dise la vérité et que les européens, tout comme les migrants, soient respectés dans cette histoire. Le Business de l’immigration prend une ampleur incroyable! On nous dit que les les dépenses du social coûtent un «pognon dingue» mais dit-on au moins que la France et l’Italie reçoivent de l’UE, 5 milliards d’euros chacune pour gérer son immigration? Si cette histoire perdure, c’est que beaucoup y gagnent. On se moque de nous avec les fonds publics européens qui finissent dans la poche des Mafia qui gèrent certains centres d’accueil en Europe et on se moque des migrants en jouant avec leurs vies. Nous pourrions trouver des solutions sans que cela nous coûtent plus cher et qui permettraient à la jeunesse africaine de s’épanouir professionnellement chez elle. Oui mais voilà! Il n’y a pas de volonté politique et c’est ce vers quoi j’incite les politiciens européens à se tourner.

Nous avons besoin plus que jamais en Europe, d’une politique migratoire commune à tous les pays membres de l’Union européenne, ainsi que d’un programme sérieux de formation professionnelle pour la jeunesse africaine qui serait mis en place dans les pays pourvoyeurs d’immigration. Cela est possible sans que cela nous coûte plus cher qu’aujourd’hui.