PROYECTO ACTUEL

 

© Eli Garmendia – Nomadstudio.art

En septembre prochain, je souhaite réaliser une traversée médiatisée de la Méditerranée. Je pagayerai de Melilla sur la côte marocaine jusqu’à Almeria, en Espagne. Une distance de 177 km.

Pourquoi ce périple? Parce que sans évènements médiatisés comme celui-ci, il est plus difficile de rejoindre ceux qui nous gouvernent, tant ils sont éloignés des réalités des gens ordinaires. Au terme de ce voyage en kayak, je compte retourner à Bruxelles et demander au Conseil européen (composé des 27 chefs d’Etats de l’Union européenne) qu’une politique migratoire commune soit trouvée d’urgence sur notre continent.

Si vous désirez me joindre, m’encourager de quelque façon que ce soit et pourquoi pas, participer à cette traversée avec votre kayak, écrivez-moi à cette adresse mail : kayakxlavita@hotmail.com

Bien que des décisions aient déjà été votées par les députés européens pour améliorer la situation migratoire (notamment des changements au niveau du traité de Dublin), tout est bloqué actuellement par la volonté de nos chefs d’Etats. Chaque pays accepte annuellement les subventions européennes pour gérer l’immigration sur SON territoire mais aucun ne veut prendre en charge les migrants qui arrivent sur notre continent.

Il y a donc une injustice financière pour nous européens et une injustice humaine pour ceux que nous devrions accepter au regard du traité de Genève de 1951 sur le droit d’asile. D’un côté, en raison du «Business de l’immigration», il ya des sommes considérables qui sont dépensées, gaspillées et même détournées. D’un autre côté, il y a la vie de milliers d’êtres humains qui sont jouées comme au ping-pong en Méditerranée, entre les pays de l’Union européenne.

Une politique migratoire commune entre ces pays permettrait de mettre fin à cet inquiétant “Business de l’immigration”. Ce serait l’Europe qui prendrait en charge la gestion des centres d’accueil et non plus le secteur privé. Cela éviterait que des entreprises peu scrupuleuses dilapident nos subventions européennes. Nous économiserions donc annuellement, des centaines de millions d’euros. Avec une telle politique, l’Europe pourrait ainsi exercer une meilleure gestion des flux migratoires, un meilleur contrôle à nos frontières extérieures mais surtout, nous pourrions sauver la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui aujourd’hui prennent des risques inhumains pour arriver chez nous.

Avec de telles actions, l’Europe retrouverait ENFIN la dignité et la légitimité du prix Nobel de la paix qui lui fut octroyée en 2012.